émeute de couleurs dans le jardin d'Helena
«Prenez la pelle, c'est votre crayon.
Prenez les graines et les plantes, ce sont vos couleurs. "
(William Mason)
William Mason, poète et jardinier, associe déjà la peinture au jardinage, une toile avec un jardin, un peintre avec un jardinier. Je ne peux pas exprimer ce que je ressens en admirant le jardin d'Helena, membre de l'asbl des jardins ouverts de Belgique, en écoutant son histoire, en ressentant sa passion. Je dis juste que pour créer ce que cette femme merveilleuse a créé, il faut avoir beaucoup d'amour, ou plutôt beaucoup d'AMOUR.
Lisez, admirez, rêvez et dès que vous pourrez aller le visiter. Mon entretien se déroule en français, la langue de notre amie Hélène, j'espère avoir été aussi fidèle que possible à l'original dans la traduction italienne.
bordure de roses
Helena nous raconte l'histoire de ton jardin
The ya 25 ans, mon mari et moi avons acheté cette maison avec son jardin de 2800 m² situé dans un quartier résidentiel dénommée «Parc de la Gotte» à Nandrin, en Belgique francophone à 23 km de Liège
Les plantes de ce jardin romantique entouré de roses et de glycines parfumées ont été choisis et choisies au gré de coups de cœur lors de visites de jardins et de pépinières en Belgique, Hollande, France et en Angleterre. Ainsi, la parcelle se transforme en jardin de fleurs ou en pelouse rétrécit d'année en année au gré des plantations. Les sentiers perment essentiellement de déambuler entre les massifs de fleurs vivaces, rosiers et arbustes ici structurent la composition et absurent une floraison harmonieuse du printemps à l'hiver. L'été, le jardin est embaumé par la floraison du vieux tilleul et égayé par le concert incessant des oiseaux abrités dans les chênes majestueux, plus que centenaires.
Le jardin a été conçu petit à petit, c'est le patient reflet de notre volonté de créer un espace romantique et fleuri aux quatre saisons, tout autour de cette maison à 4 façades dont les murs se prêtent parfaitement aux plantes grimpantes. À l'époque, il n'y avait qu'une pelouse avec de grands arbres, dont certains étaient malades, il a donc fallu les abattre et restructurer le paysage pour le rendre attractif car chacune des fenêtres de la maison présente une vue sur le jardin.
Helena raconte-nous l'histoire de ton jardin
Il y a 25 ans, mon mari et moi avons acheté cette maison avec son jardin de 2800 m² située dans un quartier résidentiel appelé «Parc de la Gotte» à Nandrin, en Belgique francophone à 23 km de Liège.
Les plantes de ce jardin romantique, entouré de roses parfumées et de glycines, ont été sélectionnées lors de visites de jardins et de pépinières en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Angleterre. Ainsi, petit à petit, tout s'est transformé en jardin fleuri où la pelouse rétrécit d'année en année au gré des plantations pour donner de l'espace aux plantes et aux fleurs. Les allées du jardin permettent essentiellement de flâner parmi les touffes de fleurs vivaces, de roses et d'arbustes qui structurent la composition et assurent une harmonie florissante qui dure du printemps à l'hiver. Pendant l'été le jardin est embaumé par la floraison du vieux tilleul et animé par le concert incessant des oiseaux abrités dans les chênes majestueux, ainsi que par les centenaires.
Le jardin a été conçu progressivement et reflète notre volonté, mon mari et moi, de créer un espace romantique et fleuri pour les quatre saisons, tout autour de cette maison exposée pour les 4 côtés, le tout parfait pour les plantes plantes grimpantes. A cette époque (il y a 25 ans ndlr) il n'y avait qu'une pelouse avec de grands arbres, dont certains étaient malades, donc ils ont dû être abattus aussi parce que chacune des fenêtres de la maison a une vue sur le jardin et nous voulions avoir une belle vue .
arches dans le jardin d'Helena
Comment le jardin at-il été conçu?
Il a été conçu comme une promenade agrémentée par différentes arcades, qui donnent du relief aux plaques-bandes, avec des vasques fleuries et différentes structures garnies de végétaux couvrants.
Des bancs sont disposés en différents endroits pour profiter des différentes ambiances à toute heure.
Bien que parfaitement structuré, le jardin à l'allure naturelle; les différents espaces sont reliés entre eux avec des éléments de couleurs, de volumes et de hauteurs harmonieuses pour qu'il n'y ait aucun choc visuel.
Les nombreux arbres et arbustes aux différentes formes de feuillages contribuent aussi à créer une symbiose naturelle tout au long de l'année.
Comment le jardin a-t-il été conçu?
Il a été conçu comme une promenade agrémentée de plusieurs arcades, qui donnent du relief aux parterres de fleurs, avec des bassins fleuris et diverses structures couvertes de plantes.
Les bancs sont disposés à différents endroits pour profiter à tout moment d'ambiances différentes.
Bien que parfaitement structuré, le jardin a un aspect naturel, les différents espaces sont interconnectés avec des éléments aux couleurs, volumes et hauteurs harmonieux afin qu'il n'y ait pas de choc visuel.
Les nombreux arbres et arbustes aux différentes formes de feuillage contribuent également à créer une symbiose naturelle tout au long de l'année.
bordure de roses
Combien de plantes avez-vous et comment vous occupez-vous de votre jardin?
Ce sont près de 1 500 plantes différentes qui agrémentent les plaques-bandes aujourd'hui; les floraisons if succèdent sans arrêt et les nouvelles pousses servent à cacher celles qui fanent.
Le processus est simple et efficace. J'ai une confiance totale en la force de la nature et collabore avec elle avec amour: c'est pour moi le secret d'un jardin réussi, même si ce n'est pas toujours facile car la météo nous impose parfois de nous y consacrer énormément.
Cette année, après les pluies torrentielles et les chutes de grêle au printemps, l'été a été torride et extrêmement sec… les rares averses récentes n'ont pas été suffisantes!
Les plantes vivaces et les hortensias ont été épuisés par les 30 ° constantes de la mi-juillet à la mi-août et ils ne sont pas exubérants comme les années précédentes… Il est essentiel de récupérer les eaux de pluie et d'en faire un usage parcimonieux.
Je veille à endurcir progressivement les nouvelles plantations pour s'habituer à leur nouveau milieu. J'ai réussi à implanter un parterre qui résiste aux sécheresses de l'été, malgré la présence de grands arbres bicentenaires, en creusant une partie de la parcelle pour y placer de grands conteneurs dont les fonds ont été découpés; ils perment de préserver l'eau d'arrosage et de la returner uniquement aux plantes plus fragiles qui y sont installées.
Combien de plantes avez-vous et comment entretenez-vous votre jardin?
Il y a environ 1 500 plantes différentes qui ornent aujourd'hui les parterres de fleurs; les fleurs se succèdent sans relâche et les nouvelles pousses servent à cacher celles qui se fanent.
Le processus est simple et efficace: j'ai pleinement confiance en la puissance de la nature et je collabore avec elle avec amour: l'amour est pour moi le secret d'un jardin réussi, même si ce n'est pas toujours facile car le temps nous oblige parfois à passer beaucoup de temps.
Cette année, après des pluies torrentielles et des averses de grêle au printemps, nous avons eu un été torride et extrêmement sec ... les quelques pluies récentes n'ont pas suffi à récupérer les dégâts causés par la sécheresse
Les vivaces et les hortensias ont été ruinés par la température constante de 30 ° que nous avons eue de mi-juillet à mi-août et ne donnent pas leur exubérance comme les années précédentes ... Il est évidemment important de récupérer l'eau de pluie et de l'utiliser avec parcimonie.
Je m'assure d'acclimater progressivement les nouvelles plantations. J'ai réussi à créer un parterre résistant aux sécheresses estivales, malgré la présence de grands arbres bicentenaires, trouvant une méthode pour conserver l'eau d'irrigation et la restituer aux plantes les plus «fragiles».
Qu'est-ce que l'expérience toi a appris?
D'expérience, je sais qu'il ne faut pas rester constamment sur la brèche. Le faut s'accorder régulièrement une pause; le temps de réfléchir aux nouvelles priorités ou de terminer ce qui doit être transplanté, divisé, réajuster pour que l'harmonie persiste ou s'améliore.
L'hiver je travaille essentiellement avec les photos du jardin. Je prends le temps de les regarder longuement pour d'observer chaque scène séparée, comme un livre d'image, en suivant un fil conducteur.
Cela favorise énormément mes choix de plantes lorsque j'ai un coup de cœur dans une pépinière, car chaque image gravée au fond de ma mémoire me permet d'affiner mes choix. Il est pour moi essentiel d'observer les réactions des plantes dans chaque zone du terrain en fonction de sa nature aride ou humide, son exposition au soleil, pour définir les micro-climats qui le composent.
Le jardin se montre toujours généreux: le suffit d'observer les semis vagabonds. Là et là, le crée la surprise et fait le cadeau d'une fleur unedite.
Qu'est-ce que l'expérience vous a appris?
Par expérience, je sais que nous n'avons pas besoin d'être constamment actifs.
Mais nous devons également faire une pause régulièrement; il faut prendre le temps de réfléchir sur quelles sont les nouvelles priorités et de faire des transplantations, des divisions, des réajustements pour que le jardin soit toujours plus harmonieux.
Pendant l'hiver, je travaille principalement avec des photos du jardin. Je les observe longtemps pour voir chaque scène séparément, comme un livre d'images, suivant un fil conducteur.
Cela favorise et conditionne positivement le choix des plantes car chaque image gravée dans ma mémoire me permet d'affiner mes choix. Pour moi il est essentiel d'observer la réaction des plantes dans chaque zone du sol selon sa nature aride ou humide, son exposition au soleil.
Le jardin est toujours généreux: de temps en temps, il surprend et donne une nouvelle fleur.
Le jardin d'Helena en automne
Quel est le travail derrière ce chef-d'œuvre?
Les recoins ont permis l'installation discrète d'une serre et d'un abri de jardin, qui occultent les collecteurs où sont compostés les résidus de tailles et tous les déchets du jardin qui serviront trois ans plus tard à nourrir le jardin.
Par ailleurs, je réduis de façon drastique l'envergure des arbres et des arbustes pour préserver l'équilibre visuel du jardin. Pour exemple le magnolia qui a été planté il y a 45 ans beaucoup trop près de la maison, j'ai refusé d'abattre et je le taille constante comme un bonsaï, et arbre devenu arbuste, garde sa floraison somptueuse. La taille est un travail inévitable, en toutes saisons, pour maintenir l'harmonie du jardin.
Je plante essentiellement des arbustes et des plantes locales. Je soigne particulièrement le désherbage car il permet de contrôler les semis spontanés, l'étalement des plantes couvre-sols, ... Pour terminer, le travail le plus contraignant, et pourtant essentiel, est réalisé à automne et au printemps, après le netyage des parterres: le nourrissage intensif par un épandage d'un riche compost maison.
Les plantes semblent vibrer de joie quand elles sont pulvérisées de manière prophylactique d'une potion magique maison composée d'une macération de fougères et d'autres plantes odoriférantes, d'un peu d'engrais liquide… et de beaucoup d'amour!
J'ai créé les différentes scènes du jardin avec l'intention de les peindre, un soin tout particulier est apporté aux alliances de couleurs…. mais je n'ai encore jamais trouvé le temps de m'asseoir devant un chevalet tellement il y a toujours des choses à y faire!
Quel travail se cache derrière ce chef-d'œuvre?
J'ai installé une serre et un abri de jardin, qui cachent les bacs où sont compostés les résidus de taille et tous les déchets de jardin qui serviront pendant trois ans à nourrir le jardin.
De plus, je réduis drastiquement la taille des arbres et arbustes pour préserver l'équilibre visuel du jardin. Par exemple, le magnolia a été planté trop près de chez moi il y a 45 ans, j'ai refusé de l'enlever et je l'ai réduit à un bonsaï qui conserve encore sa somptueuse floraison.
Ajuster la taille (taille) est un travail incontournable, en toutes saisons, pour maintenir l'harmonie du jardin.
La plupart du temps, j'ai planté des arbustes et des plantes locales. En particulier, j'effectue le désherbage pour contrôler les semis spontanés, et la propagation des plantes couvre-sol ... Enfin, le travail le plus exigeant mais essentiel se fait en automne et au printemps, après le nettoyage des plates-bandes: je donne aux plantes une nutrition intensive à travers étalez un riche compost maison.
Et voilà qu'à chaque administration d'engrais les plantes semblent vibrer de joie comme si elles étaient saupoudrées d'une potion magique (qui consiste en une macération de fougères et autres plantes parfumées, un peu d'engrais liquide ... et beaucoup d'amour!)
Je n'ai jamais trouvé le temps de m'asseoir devant un chevalet mais j'ai créé les différents décors du jardin avec l'intention de les peindre, une attention particulière est donc apportée aux combinaisons de couleurs.
Depuis combien de temps partagez-vous cette passion avec le public?
Depuis mai 2012, j'ai décidé de partager ma passion en finir un site internet et une page Facebook où je publie des photos de mon jardin dans des albums comme une véritable promenade de santé, car, pour moi, les bienfaits de Mère- la nature sont incommensurables, même en photo!
Enfant, je vivais à la Campagna; j'adorais m'évader dans le jardin pour couper des fleurs et composer des bouquets. Mes parents me punissaient parfois en m'imposant d'enlever les mauvaises herbes, mais pour moi, ce n'était pas une punition!
Je prends soin régulièrement du jardin et davantage encore après le décès de mon mari il y a 13 ans. J'ai maintenant l'aide d'une personne qui assure les travaux plus lourds, comme les creusements de notre terre argileuse particulièrement lourde pour les plantations, l'aide à la taille et au ramassage des branches, au broyage et au compostage; et surtout pour l'épandage du compost au printemps et à l'automne.
Je m'inspire fort peu des modes éphémères et suis mon instinct, en appliquant l'apprentissage acquise autrefois dans le jardin familial. Cette expérience est basée sur l'observation et le bon sens responsable, sur la pratique d'un jardinage authentique qui ne ménage pas ses efforts, mais dont le bienfait est indéniable car il nous reconnecte avec notre véritable nature et nous rappelle que nous sommes un avec la nature, tant au niveau de l'âme que du corps.
Depuis combien de temps partagez-vous votre passion avec le public?
Depuis mai 2012, j'ai décidé de partager ma passion en créant un site internet et une page Facebook où je publie des photos de mon jardin dans des albums conçus comme une véritable promenade santé, car, à mon avis, les bienfaits de Dame Nature sont incommensurables, voire Dans les images!
Enfant, j'ai vécu à la campagne; J'aimais courir dans le jardin pour couper des fleurs et faire des bouquets. Mes parents me punissaient parfois en me faisant fumer de l'herbe, mais pour moi ce n'était pas une punition!
Je m'occupe régulièrement du jardin, et plus encore depuis la mort de mon mari il y a 13 ans. Maintenant, j'ai l'aide de quelqu'un qui fait le travail le plus lourd, comme creuser notre sol argileux particulièrement lourd pour la plantation, ou aider à la taille et à la récolte des branches, comme le broyage et le compostage; et surtout celle d'épandre le compost au printemps et en automne.
Je suis très peu inspiré par les modes éphémères et je suis mon instinct, appliquant les apprentissages acquis dans la cour. Cette expérience est basée sur l'observation et le bon sens, sur la pratique d'un jardin authentique qui n'épargne pas les efforts, qui nous reconnecte à notre vraie nature et nous rappelle que nous ne faisons qu'un avec la nature, à la fois la l'âme que le corps.
De quoi êtes-vous inspiré?
Je suis autodidacte et j'aime partager mes photos sur facebook propose ici une large diffusion d'informations à l'étranger et permet d'entretenir les excellents contacts et d'échanger des commentaires avec des passionnés de jardins, des pépiniéristes ou paysagistes professionnels, ou encore avec des photographes d'exception comme Rosanna Castrini ou Sergey Karepanov et Brigitte Perdereau ici ont photographié le jardin à plusieurs reprises.
J'accueille chaque visiteur personnellement et je ne manque pas de leur recommander de se retourner à hauteur de la vasque dans le jardin avant, pour voir le résultat de ce que j'avais au moment de sa conception: je voulais un jardin à l 'image de mais propre vision utopique de l'ancien parc du Château de la Gotte.
"Ne pas oublier de se retourner" c'est aussi une clé pour visiter le reste du jardin qui se révèle différemment à chaque détour! A mon avis, le faut le visiter une première fois dans le sens de visite proposé et une seconde fois en sens inverse. Les perspectives sont sans cesse renouvelées au fil de la balade.
C'est un jardin sans prétention qui permet de découvrir tout simplement ce que sont les plantes de jardin: des haies basses taillées, des arbustes à fleurs, des graminées, fougères, clématites et phlox installés à abri des arbres vénérables. Les formes taillées ne sont que ponctuations.
La plaque-bandes informelles ceinturent le jardin engazonné où s'entremêle une masse végétale fleurie s'échelonnant au fil des saisons dans des massifs étagés hauts en couleur. Les plantes et font continuellement leur travail et évoluent avec les saisons et les années. Il faut les observer régulièrement pour apprécier ces mutations. Aucun plan, aucune ligne n'a été vraiment dessiné pour laisser s'installer une sorte d'errance poétique, un refuge qui est un côté sauvage à un côté plus stylisé.
La véranda marque une transition parfaite et propose au luxe d'accorder l'intérieur de la maison à l'extérieur, en guidant le regard vers le jardin. Ce lieu de transition est un espace de détente convivial augmente ici la sensation de bien-être. On peut s'y prélasser et vivre l'été à abri de la pluie ou du soleil à l'extérieur; on y mange aussi en été et le jardin est ainsi conçu comme une pièce supplémentaire de la maison.
L'album de photos est un complément de travail précieux pour comparer les ambiances changeantes au fil des quatre saisons et observer les différentes scènes et tableaux fleuris, photographiés sans cesse pour étudier l'évolution des plantations, vérifier les alignements, l'harmonie des associations ou consigner la liste des plantes à déplacer ou à éliminer.
Le permet aussi de peaufiner les détails les plus subtils des vues d'atmosphères et favorise la passion du jardinier qui tel un peintre retouche sans cesse les couleurs sur une toile impressionniste invisible.
Voici le texte d'un des plus beaux compliments que j'ai reçu d'un amateur de jardin via facebook. The dépeint parfaitement l'état d'esprit qui m'inspire dans ce travail au service de la nature: "Ce qui est beau dans vos photos, Helena, c'est que l'action de la jardinière se se se VOIT pas, ou si peu! Vous aidez la Nature à s'exprimer au mieux, au plus beau, avec une discrétion et un respect admirables! Merci de nous montrer ce que peut (et devrait) être l'action de l'être humain: un jardinage amoureux de la Création »!
arc dans le jardin d'Helena
De quoi avez-vous été inspiré?
Je suis autodidacte et j'aime partager mes photos sur Facebook qui offre une large diffusion d'informations à l'étranger et me permet d'entretenir d'excellents contacts et d'échanger des commentaires avec des passionnés de jardinage, des pépiniéristes ou des architectes paysagistes professionnels, ou avec des photographes d'exception comme Rosanna Castrini ou Sergey Karepanov et Brigitte Perdereau qui ont photographié mon jardin à plusieurs reprises.
Je ne manque pas de recommander le chemin à emprunter dans mon jardin, pour voir et comprendre ce que j'avais imaginé lors de sa création: je voulais un jardin à l'image qui me rappelait l'ancien parc du château de Gotte.
«N'oubliez pas de faire demi-tour» est aussi la clé pour visiter le reste du jardin qui se révèle différemment à chaque tournant! A mon avis, il faut le visiter une première fois dans un sens et une seconde fois dans le sens opposé. La perspective est constamment renouvelée.
détails dans le jardin d'Helena
C'est un jardin sans prétention (ici je ne suis pas d'accord!) Qui veut simplement montrer ce que sont les plantes de jardin: haies basses, arbustes à fleurs, herbes, fougères, clématites et phlox placés à l'écart des arbres vénérables. Les parterres de fleurs informels entourent le jardin herbeux où une masse de plantes à fleurs est entrelacée, qui se développe au fil des saisons en gradins colorés. Les plantes font leur travail en continu et évoluent au fil des saisons et des années. Ils doivent être observés régulièrement afin d'apprécier ces mutations. Pas de plans, tout a été pensé pour permettre une sorte d'errance poétique, un refuge qui reflète un côté sauvage.
La véranda marque une transition parfaite et offre le luxe de projeter l'intérieur de la maison à l'extérieur, en dirigeant le regard vers le jardin. Ce lieu de transition est un espace de détente conviviale qui augmente la sensation de bien-être.
Nous pouvons nous prélasser et vivre l'été loin de la pluie ou du soleil extérieur; vous pouvez également manger à l'extérieur pendant l'été et le jardin est donc conçu comme une pièce supplémentaire de la maison.
L'album photo est un travail supplémentaire précieux pour comparer les changements d'ambiance des quatre saisons et observer les différentes scènes florales et photos photographiées afin d'étudier l'évolution des plantes, vérifier les associations et l'harmonie ou enregistrer la liste des plantes à déplacer ou à enlever. Il permet également de changer les détails des ambiances et des paysages et nourrit la passion d'un jardinier-peintre de retoucher en permanence les couleurs d'une toile impressionniste invisible.
Voici le texte de l'un des plus beaux compliments reçus d'un amateur de jardin via facebook. Il dépeint parfaitement l'esprit qui m'inspire dans ce travail au service de la Nature: «Ce qu'il y a de beau à voir sur tes photos, Hélène, c'est que le travail du jardinier aide la nature à s'exprimer au mieux avec une discrétion et un respect admirables! Merci d'avoir montré ce que peut (et devrait) être l'action humaine: l'amour du jardinage "
Le jardin d'Helena se visite, si vous le faites ce sera comme aller admirer une œuvre d'art, l'artiste est la Nature, à laquelle Helena a apporté une aide indispensable pour la réussite de ce chef-d'œuvre.
vue sur le jardin
Les Jardins «Le Jardin Helena» de Belgique Membre de l'asbl Gotte est ouvert au public le week-end à partir de mai. Vous pouvez consulter les jours et heures de visite sur le site www.jardindhelena.be et sur facebook Helena Wochen.
Adresse: Parc de la Gotte 59, 4550 Nandrin, Belgique
téléphone: +32 4371 27 52 Mobile: +32497 32 39 11 (ils répondent en français)